Hublots, John Taylor

avec les peintures de Caroline François-Rubino
édition bilingue (traduction : Françoise Daviet)

2016
collection pœsie
32 pages
14 x 22 cm
ISBN 978-2-9541432-6-2

Catégorie :

13,00

Description

Résumé

Hublots est la rencontre entre un écrivain et une artiste peintre. Deux voyages parallèles, dans la réalité et dans la création, qui explorent le lointain et le proche, l’extérieur et l’intérieur, le soi et la nature.


Les auteurs

John Taylor, écrivain américain, vit à Angers. Il est connu dans les pays anglo-saxons pour ses essais sur la littérature française contemporaine, pour ses traductions de poètes français ainsi que pour son œuvre personnelle, dont sept titres ont été traduits en France. Caroline François-Rubino vit et travaille dans les Pyrénées-Atlantiques. Ses peintures révèlent une perception intime de l’espace et de la lumière et sa passion pour le paysage trouve écho auprès des poètes. L’écrivain et l’artiste ont déjà réalisé en commun Boire à la source, paru aux éditions Voix d’encre


Extraits

→ Cliquez ici pour lire quelques pages

« volumes effacés
la nuit émerge

les mots
se brouillent

le hublot
est la dernière forme qui reste »

→ John Taylor lit “Portholes”


Ce qu’on en dit

Revue 303

Il est toujours intéressant, voire hautement recommandable, de confronter un travail pictural à un travail d’écriture. Encore faut-il qu’il y ait rencontre, qu’un dialogue fécond s’instaure et que naisse une œuvre nouvelle et unique. C’est ici le cas : la poésie sobre et précise de John Taylor épouse au mieux le regard de Caroline François-Rubino. C’est une quête commune de l’au-delà du hublot, mouvements, lumières et couleurs changeantes, îles imaginées. C’est encore comme toute poésie une quête au-dedans de soi.

Site Libre critique

Poèmes et peintures conversent, se répondent, d’une certaine manière se commentent ; l’utilisation de la seule couleur bleue est en accord avec le caractère condensé des poèmes en anglais, fort bien adaptés en français. Ce lien très fort entre image et texte donne au livre une unité que n’ont pas toujours les “livres d’artiste”.

Blog de Serge Martin-Ritman

Les peintures et les textes ici résonnent comme autant de « hublots » qui énoncent une expérience du « bleu profond » au « bleu clair », de « l’ombre de la nuit » à « la nuit enfuie ». Si les textes sont centrés-décentrés comme les peintures, ils tournent les uns et les autres dans une danse « à jamais / entre // les possibles » : « inaperçu encore / imprévu ».

Site Le littéraire.com
Le texte reste aussi l’exemple par­fait d’un tra­vail capable de mon­trer com­ment se fabrique, par le point de conver­gence du hublot, le rap­port que nous entre­te­nons avec le réel selon nos effets de pers­pec­tive. Tay­lor qui semble brouiller les pistes ins­crit de fait une vision plus juste, aidé en cela par l’intrusion de la pein­ture. Ainsi conçu, Hublots pousse à un ques­tion­ne­ment qui n’est plus sim­ple­ment « de sur­face » jusqu’à un effa­ce­ment final où les mots comme l’image vacillent.

 

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