Des Gourmandises sur l’étagère, Françoise Moreau

avec des peintures de Nicolas Lambert

avril 2021
57 pages
14 x 22 cm
imprimé en France
ISBN 978-2-490364-19-0    

13,00

Description

Résumé

Odilon et Marie-Gabrielle s’en vont pique-niquer sur l’île en ce joli mois de mai. À l’heure de la sieste, les corps ronds et potelés, « chairs exubérantes », se délassent. Au loin, Berthe, leur fille, les observe.

→ Découvrir en 101 secondes


L’auteure

Françoise Moreau vit en Loire-Atlantique. Elle y est née au temps où cette Loire était Inférieure, en 1952. Après Eau-forte, prix national des comités d’entreprises 2001, parue aux éditions L’escarbille, elle a publié six romans chez Diabase. Une œuvre exigeante dont l’univers, très personnel, balance entre fantasme et réalité. L’œil ébloui l’a accueillie 3 fois : Les Dits de Nantes, Oublié dans la rivière, et cette toute nouvelle édition Des Gourmandises sur l’étagère.


Extraits

→ Cliquez ici pour lire quelques pages

« Le jour avance et les pâtisseries s’alignent sur la planche. Ce sont des gâteaux inventés pour pouvoir se conserver longtemps dans les armoires. Qu’on peut sortir inopinément à l’occasion d’une visite, d’un goûter ou pour faire la nique à un triste jour gris avec une tasse de thé. Des douceurs pour apaiser les manques, pour souligner le bonheur, pour épicer l’ennui.. »


Ce qu’on en dit

Magazine Thuriès

Il est aisé d’avouer que ce texte de Françoise Moreau se dévore. Ce livre d’une cinquantaine de pages se lit d’une traite. Non parce que l’histoire est condensée mais surtout parce que l’écriture de l’auteur est d’une poésie et d’une fluidité absolues. Ce texte influencé par un certain imaginaire apparaît pourtant comme le reflet réel d’une tranche de vie de famille. La narration nous entraîne dans la gloutonnerie d’Odilon et de son épouse Marie-Gabrielle, dont la fille Berthe va un jour cesser de s’alimenter. Pour ses parents, c’est le drame. Ce récit prête à sourire, mais sur fond de gourmandise et de savoureux repas, révèle aussi le rapport à l’alimentation et au départ de ses enfants. Un texte utile à la réflexion et au plaisir simple que procure la lecture.

Site Pâtàfran

En quelques pages, Françoise Moreau parvient, soutenue par des dessins inspirés du peintre Nicolas Lambert, à créer une atmosphère imprégnée de douceur et d’amertume pour des êtres chavirés par leur rapport déséquilibré à la nourriture mais qui ne se noient pas. C’est d’une élégance inédite. C’est tout simplement magnifique.

Vous aimerez peut-être aussi…