Oublié dans la rivière, Françoise Moreau

mai 2020
96 pages
14 x 22 cm
imprimé en France
ISBN 978-2-490364-15-2

14,00

Description

Résumé

Un fait divers banal, enfoui dans la mémoire familiale, qui ressurgit et qui entraîne tout un village dans une abracadabrante histoire. Françoise Moreau mène l’enquête.

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L’auteure

Françoise Moreau vit en Loire-Atlantique. Elle y est née au temps où cette Loire était Inférieure, en 1952. Après Eau-forte, prix national des comités d’entreprises 2001, parue aux éditions L’escarbille, elle a publié six romans chez Diabase. Une œuvre exigeante dont l’univers, très personnel, balance entre fantasme et réalité. L’œil ébloui l’a accueillie 3 fois : Les Dits de Nantes, Oublié dans la rivière, et cette toute nouvelle édition Des gourmandises sur l’étagère.


Extraits

→ Cliquez ici pour lire quelques pages

« Il y a belle lurette, ma grande-mère Marie-Antoinette m’a dit une chose qu’elle tenait de son père. Un tout petit conte, une poignée de phrases. J’ai entendu, je me suis indignée, j’ai oublié. »

→ L’auteure lit les premières lignes


Ce qu’on en dit

Revue 303

La littérature est là aussi pour réparer l’oubli, et redonner dignité aux morts. Françoise Moreau a un art du récit, servi par une écriture élégante et précise, elle sait, en parfaite conteuse faire revivre le temps perdu. Ce qu’elle ne sait pas, elle l’imagine avec science. D’une domestique dont elle ne retrouve pas la trace, elle dit : « une fois encore, rien n’empêche de se la représenter. » Même quand tout n’est pas sûr, tout est toujours juste sous sa plume. Cette écrivaine discrète mérite à coup sûr d’être mieux connue.

Éric Pessan, écrivain

A l’origine de ce livre, une histoire courte, tragique, d’un jeune homme amoureux retrouvé noyé dans une rivière. Cette histoire, qui ponctue ce court roman, l’autrice la tenait de sa grand-mère qui la tenait elle-même de son propre grand-père. Un noyé, un fort sentiment d’injustice et l’histoire qui passe de génération en génération : quelques mots pour témoigner que quelqu’un a vécu, est mort, n’aurait sans doute pas mérité cette mort. Une histoire aussi pour dire que les pauvres mourront toujours lorsqu’ils s’opposent aux riches. Françoise Moreau s’empare du peu que l’oralité a transmis pour mener l’enquête, 180 ans plus tard. Trop tard pour faire justice, mais les mots ont le pouvoir de solidifier l’histoire avant qu’elle ne s’estompe tout à fait.

Christian Bulting, écrivain

Françoise Moreau est l’autrice d’une œuvre poétique et d’une dizaine de romans (certains couronnés de prix). Depuis son premier roman Eau-forte tout un lectorat la suit de livre en livre. Ses lecteurs ne seront pas pas déçus par ce nouveau livre. L’écriture de Françoise Moreau est précise, savoureuse, faisant des clins-d’œil discrets au lecteur. Elle nous embarque dans cette histoire sur un rythme tranquille mais ferme. On avance avec curiosité, plaisir de la lecture jusqu’au retournement final. Ce roman est excellent. On retrouve à le lire un bonheur éprouvé à lire les précédents.

 

 

 

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