Rien dans mon enfance, Éric Pessan

avril 2022
80 pages
14 x 22 cm
imprimé en France
ISBN 978-2-490364-34-3

14,00

Description

Résumé

Éric Pessan nous livre une longue suite anaphorique pour dire la surprise et l’incompréhension de l’adulte face à un monde auquel il n’était pas préparé. Empreint de souvenirs et de nostalgie, Rien dans mon enfance est dans la lignée intime de Photos de famille (L’œil ébloui, 2020).


L’auteur

Éric Pessan, né en 1970 à Bordeaux, vit dans le vignoble nantais. Il est l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages. Romancier, dramaturge, poète, il écrit également pour la jeunesse et aime collaborer avec des artistes.


Extraits

→ Cliquez ici pour lire quelques pages

« Rien dans mon enfance ne m’a assez anesthésié pour que je constate sans douleur qu’une ONG puisse être accusée de sauver des vies en Méditerranée par un ministre de l’Intérieur.

Rien dans mon enfance ne laissait imaginer qu’un trou noir serait un jour photographié.

Rien dans mon enfance n’annonçait que le progrès qui allongeait nos espérances de vie rallongeait également nos inquiétudes.

Rien dans mon enfance obéissante et sage ne m’a encouragé à persévérer dans mes refus. »


Ce qu’on en dit

Luc Vigier, lecteur

Les fragments de ce livre, dédié à Delphine Bretesché, dessinatrice et poète récemment disparue, sont de petites formes poétiques, justement, pré-romanesques, dont on peut trouver écho dans son Don Quichotte, autoportrait chevaleresque (Fayard, 2018), mais aussi des capsules temporelles, de radeaux de mémoire, des colères suspendues, des joies inattendues. C’est un plaisir de retrouver sur le papier (édité avec soin par L’œil ébloui) ces concentrés de conscience, suivis d’un petit silence typographique où viennent se glisser nos propres étonnements songeurs.

Site Poezibao

Dans la lignée des livres en catalogue anaphorique – de Je me souviens de Perec à Je sais d’Ito Naga – l’ouvrage d’Éric Pessan est une longue suite d’affirmations qui commencent toutes par « Rien dans mon enfance… », sauf la dernière de chaque partie qui prend le contrepied et débute par « Tout dans mon enfance… », créant ainsi une alternative qui parcourt les sept parties du livre – sept comme les sept jours de la semaine, comme un cycle qui serait complet, allant du lundi de l’enfance au dimanche de l’âge mûr.

Blog Lyvres

Décidément, ce qu’écrit Eric Pessan me va parfaitement, en plus d’être original dans la forme. Quant au fond, je l’ai dit, c’est divers, profond, beaucoup de doutes, de questionnements, de ceux qui nous obligent à nous-mêmes nous interroger si tant est que ce ne soit pas commencé. Très bien écrit, comme d’habitude, Eric Pessan est un écrivain qui construit une œuvre littéraire variée et riche et qui raconte ses histoires, dit ses réflexions et parfois hurle ses colères, ses emportements sur ce monde qui ne va pas bien.

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