« La lecture du texte d’Isabelle Pinçon m’a remuée, émue. Il est fort l’Homme parfait, il s’immisce dans un coin de la psyché et glisse insidieusement dans les rêves endormis, sur les corps innocents. C’est puissant et fragile, l’âme résonne et s’ébroue, un air salé et iodé sur le bout des lèvres qui donne envie de sonder l’océan. »
Valérie, librairie Les Métamorphoses (Douarnenez, 29), juin 2022
*
« Quand l’homme de tous les jours agace pour un oui ou un non, Homme parfait arrive. Homme parfait est parfait, c’est la moindre des choses, dans ses élans comme dans ses discrétions, Homme parfait est un parfait fantasme pour se consoler de vivre dans un monde où la réalité et la perfection ne sont pas forcément superposables. La lecture de ce nouveau livre d’Isabelle Pinçon m’a donné envie de rouvrir un ouvrage plus ancien, Lhommequicompte (Cheyne) et ce petit poème m’a de nouveau sauté aux yeux : « Tu me demandes si ça existe d’autres mots pour dire je t’aime. Répondre qu’il n’y a pas d’autres mots que ceux-là en train d’être dits par toi. Répondre que le poète ne remplace pas les mots par d’autres mots. » Et d’une certaine façon, constater que ces deux livres forment une sorte de diptyque : sur l’amour et le quotidien, le fantasme et le réel, l’écriture et le désir, la gravité des jours qui passent et la malice joyeuse de la poésie. »
Eric Pessan, post facebook, 29 juillet 2022
*
« Un récit savoureux, où affleurent bien des désirs qu’on dit inavouables, accompagné par les interventions avisées, minimales, de la peintre Michèle Riesenmey. »
Claude Vercey, revue Décharge, octobre 2022
*
« Doté d’un article indéfini, mais générique : né (d’une femme) libre et égal (à une femme) en droit. Car il n’est de droits que de l’homme parfait. Universel ? Particulier ? Les deux. »