Perec 53 : suite de la saison 2

Les numéros 11/53, 12/53, 13/53
« En 1999, pour échapper aux ouvrages de dames, coussins, mouchoirs, et abécédaires fleuris, et par goût pour la littérature, des brodeuses donnent forme et couleurs à des textes de Georges Perec. (…) L’abécédaire brodé pour cet ouvrage croise l’univers de Perec et celui de Perecofil. Les broderies transposent des éléments significatifs des œuvres de l’écrivain — titres, poèmes, documents de travail, références, mots-clés — dans le vocabulaire du collectif. »
Perec à points comptés, Perecofil – novembre 2025 – 53 pages – 13 euros
« C’est sous la forme d’un triangle que se dessine ma relation à Perec. Non la figure, mais l’instrument, qui se balance par son sommet (B[ernard] M[agné]) et qui a ceci de particulier que sa base ne relie pas les deux côtés (G[eorges] P[erec] et C[orinne Dupuy]). Elle s’interrompt pour former un angle inférieur largement ouvert. C’est grâce à cette béance que, lorsque j’y frappe mon stylo, surgissent d’improbables vibrations qui se déploient sur la page comme autant d’ondes jusque-là inaudibles. »
L’angle mort, Corinne Dupuy- avril 2025 – 53 pages – 12 euros
« ‘Demain je serai mort’ est la seule phrase connue du roman Les Errants que Georges Perec a écrit puis dactylographié entre l’été 1954 et l’automne 1956, premier roman dont il décrit en quelques lignes la trame dans ses cahiers (…) : ‘Les Errants raconte l’histoire de quatre musiciens de jazz, blancs, qui traînent à travers le monde et finissent par mourir au Guatemala aux côtés du colonel Árbenz. il y a un trompette, un saxo, un batteur et un bassiste.' »
Demain je serai mort, Éric Pessan – novembre 2025 – 53 pages – 12 euros