À contre-jour, la nuit (Christophe Bagonneau)

2021
100 pages
imprimé en France
14 x 22 cm
ISBN 978-2-490364-30-5

14,00

Description

Résumé

Le narrateur relate à un ami le séjour qu’il a effectué à Taïwan au cours de l’été. Par des chemins imprévus, un retour difficile vers Taipei pour celui qui y a vécu plusieurs années avec son compagnon défunt.

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L’auteur

Christophe Bagonneau, né en 1967, est riche d’une double culture, chinoise et française. Grand voyageur, après avoir travaillé successivement dans plusieurs pays d’Asie, il enseigne maintenant en France (Niort). Il a publié des textes dans des revues taïwanaises, ses livres de photos ont été publiés au Japon. À contre-jour, la nuit est son troisième roman.


Extraits

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« Que suis-je alors en train d’accomplir en bas de chez nous plusieurs fois par semaine, jusque très tard le soir, quand plus rien ne bouge dans la rue ? Que suis-je venu faire ici à Taïwan ? Que ferai-je demain sur ses trottoirs ? Que ferai-je cet été ? »


Ce qu’on en dit

Eric Pessan, écrivain

Le narrateur est venu à Taïwan sur les traces de sa propre histoire. Il serait presque tentant de lire ce livre comme un récit ethnographique, porté par une langue précise et imagée, après tout le lecteur que je suis ne connait quasiment rien aux mœurs et coutumes populaires taïwanaises, mais si le livre semble s’écarter de son propos, c’est justement pour mieux nous y replonger. Et la douleur du deuil, elle, est universellement familière.

Bernard Bretonnière, écrivain

Une écriture somptueuse d’élégance. J’ai beaucoup aimé ce livre, tellement fin et délicat qu’il mérite une seconde lecture, presque immédiatement.

Violaine Azéma, enseignante

Ce livre est une merveille de justesse et de profondeur. Un livre tout en retenue, simple, bouleversant, essentiel. A lire, à relire, à offrir à ceux qui nous sont chers.

Antonin Crenn, écrivain

J’ai aimé À contre-jour, la nuit. L’écriture est dense : je m’y attendais, elle demande de l’attention, et c’est une qualité : il faut se concentrer pour éprouver les sensations décrites par l’auteur, les paysages, les parcours, la nourriture, l’oiseau. C’est un voyage sensoriel. À la fin, enfin, cette scène toute simple (observer la fenêtre de l’appartement autrefois habité), presque banale (quel sentiment plus largement partagé que la douleur de l’absence ?), qui devient forte par contraste, après ces circonvolutions dans le récit et dans le voyage.
Merci de me l’avoir fait découvrir.

Julie Siaudeau, enseignante

J’y ai vu une véritable œuvre, un plein travail, un livre entier. j’y ai lu une Odyssée et une Iliade : une tentative d’ouverture dans la première partie et un face à face réussi dans la seconde.

Cyrille Latour, écrivain

Quelle émotion… je me sens totalement hypnotisé par l’écriture de Christophe Bagonneau, je ne sais pas bien comment l’exprimer : il y a là une fluidité, une évidence, une délicatesse qui vient me toucher au cœur  et en même temps une langue qui d’une certaine façon m’intimide toujours… J’oscille entre le confort de ce qui m’apparaît familier et l’élan de ce qui ne cesse de m’échapper…

Alain Girard-Daudon, ancien libraire

C’est très beau. Il y a des intonations un peu proustiennes dans ce livre. Une intense mélancolie en tout cas. C’est un beau récit sur le temps qui passe, sur ce qui n’est plus, la jeunesse perdue (dirait Modiano), les amours mortes. La langue est élégante et soignée. C’est aussi un récit intime, une confidence presque.

 Pierre V., lecteur

J’ai lu avec énormément de plaisir à contre-jour, la nuit (…) Le roman est lumineux, généreux, ouvert. Les autres, le lecteur, l’être aimé et disparu bien sûr, mais l’autre en général y est l’objet d’attention, de curiosité, d’affection. La lumière au reste y occupe une grande place. Elle éclaire aussi le style, aéré, spontané. Et puis j’y ai retrouvé le Taiwan que j’ai tant aimé. Un grand merci pour ce livre.

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