Les Dits de Nantes, Françoise Moreau

2015
84 pages
imprimé en France
14 x 22 cm
ISBN 978-2-9541432-5-5

15,00

Description

Résumé

Les Dits de Nantes, ce sont six nouvelles : Le pont Maudit, La Madeleine de l’Hôtel-Dieu, Le car Drouin, La traversée de Nantes, Le serment du quai de la Fosse,  précédées d’une longue dédicace au proviseur adjoint du lycée Jacques Demy. Cent cinquante ans d’histoire parcourus et tout un pan de la mythologie de Nantes ainsi raconté par Françoise Moreau.


L’auteure

Françoise Moreau vit en Loire-Atlantique. Elle y est née au temps où cette Loire était Inférieure, en 1952. Après Eau-forte, prix national des comités d’entreprises 2001, parue aux éditions L’escarbille, elle a publié six romans chez Diabase. Une œuvre exigeante dont l’univers, très personnel, balance entre fantasme et réalité. L’œil ébloui l’a accueillie 3 fois : Les Dits de Nantes, Oublié dans la rivière, Des gourmandises sur l’étagère.


Extraits

→ Cliquez ici pour lire quelques pages

« Alors les femmes s’en prennent à cette garce de Loire jamais bien franche. Ce pont maudit, la Loire en colère n’en fait qu’une bouchée, il faut se souvenir un peu ! On ne fait plus le compte de tous les braves gens qu’elle avale, qui l’engraissent. Elle peut même vous bouffer le bateau entier, ça s’est vu. Étonnez-vous qu’elles ne veuillent pas voir partir leur fille avec leur frère aîné ! Elles ont un contentieux inépuisable avec la Loire, parce qu’à moins d’être de la butte, on peut s’attendre à ce que la garce vous mange les rues, les trottoirs, les caves, chaque fois qu’elle a trop bu ! »

→ Les comédiens Cathie Poisson et Gérard Guérif lisent “Le Serment du quai de la fosse”


Ce qu’on en dit

Revue 303

Avec malice, tendresse et un brin de nostalgie, Françoise Moreau fait revivre un petit monde disparu, et notamment la société des femmes en milieu rural. Qu’elle revisite le folklore ancien dans Le pont maudit, ou imagine un rendez-vous amoureux vingt ans après la Libération, elle fait à chaque fois preuve d’une inventivité, d’un sens de la construction narrative qui permettent de la comparer à un Maupassant moderne, sa modestie dût-elle en souffrir.

Presse-Océan

Véritable madeleine de Proust à l’usage des nostalgiques, ces courts récits, signés Françoise Moreau, font resurgir, des brumes du passé et de la mémoire, le pont transbordeur, les cars Drouin, la liesse de la libération et la mode des robes vichy. Qu’on ne s’y trompe pas pourtant, loin de céder à une mode rétro lénifiante, ces historiettes, faussement lisses, ne manquent ni d’âpreté ni de pertinence sociale. Aussi magiquement mélancoliques que les clichés sépia d’antan, ces capsules temporelles ont également, parfois, toute la tristesse discrète de certaines œuvres de Jacques Demy.

Site Mobilis

Qui a déjà lu certains de ses livres retrouvera avec délectation, dans celui-ci, la belle écriture de Françoise Moreau. Belle, élégante, savoureuse et délicate dans l’ironie légère, un brin nostalgique ici, qui se plaît à retrouver des mots et des expressions surannés (de ce temps où les oculistes n’étaient pas encore des ophtalmologues, ni Notre-Dame-des-Landes une ZAD, mais une coopérative laitière) en réveillant une mémoire nantaise teintée de douce mélancolie. Une écriture particulièrement attentive aux détails et aux êtres, singulièrement aux petites gens.

Ouest-France

C’est le souvenir d’un vendeur en triporteur de la rue Mercœur, les trajets en cars Drouin, un serment d’amour sur le pont transbordeur… Des nouvelles pour une dentellière qui reprend le fil du temps comme on le ferait d’un linge brodé.

site Itzamma Librairie

Tout sonne tellement vrai dans les récits de Françoise Moreau.

Vous aimerez peut-être aussi…