L’Oiseau blanc, Cathie Barreau

mars 2023
168 pages
14 x 22 cm
imprimé en France
ISBN 978-2-490364-36-7

18,00

Description

Résumé

Lucas, le narrateur, est ingénieur spécialisé dans l’observation de l’eau. Après quinze années passées au Liban puis dans le Nord canadien, il revient travailler dans le pays de son enfance sur la côte atlantique. L’oiseau blanc relate la quête d’un homme pour percer un secret de famille enfoui dans les racines du temps. C’est aussi l’histoire d’un village situé entre mer et marais avec ses senteurs océanes, ses saisons rythmées, ses travaux d’eau, de sel et de terre. Au printemps, une forte tempête est annoncée. Elle rappelle de mauvais souvenirs aux habitants, il faut évacuer.


L’auteure

Cathie Barreau, née en 1957, est auteure de romans (éditions Laurence Teper, Buchet/Chastel, L’œil ébloui), nouvelles (Pneumatiques) et poésie (Tarabuste). Elle a participé au collectif d’écrivains remue.net. Fondatrice et directrice de 1994 à 2008 de la Maison Gueffier à La Roche-sur-Yon, lieu de résidence d’écrivains et d’ateliers de lecture-écriture, elle a créé la Maison Julien Gracq à Saint-Florent-le-Vieil qu’elle a dirigée de 2011 à 2017.


Extraits

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« Je me retrouvai dans ma chambre, valises encore fermées. J’avais vécu les deux jours passés dans un bouleversement qui ne laissait aucun répit. C’était ma première nuit dans le marais depuis longtemps, la première de mon retour. J’étais habitué au silence profond, perturbé par les bêtes qui rôdent comme la respiration de la nuit. J’avais quitté les ours et les loups canadiens, les hyènes du Mont Liban que je n’entendrais plus. »


Ce qu’on en dit

Le Matricule des anges
L’Oiseau blanc est un beau livre de géographie intérieure. Un récit où personnages et paysages, les uns et les autres très incarnés, sont intimement liés. En interrogeant les souvenirs des vivants et la transmission entre générations, Cathie Barreau nous rappelle avec sensibilité que nos histoires personnelles sont tissées de secrets et de non-dits, de désirs enfouis et d’espoirs enfuis. Dans une langue portée à et par l’émotion, elle déchiffre la grammaire d’une généalogie particulière et éclaire une terre de sel à ciel ouvert.

L’orient littéraire
L’architecture du récit emprunte aux courbes et détours de la carte. L’écriture épouse les sinuosités des marais ; on y entend la saveur de la mer, le goût salé, la volatilité des éléments. Dans cette écriture poétique, la phrase, généreuse, dit davantage que ce qu’elle raconte.

La librairie des Halles – Niort (79)
L’Oiseau blanc de Cathie Barreau est – chose rare – un roman lacustre, son écriture géographique y fait des merveilles. Les paysages, les personnages mais aussi leurs silences partagés contribuent à faire de ce roman profondément humain un beau moment de lecture. Cathie Barreau y dépeint un microcosme attachant et généreux, en marge de la rumeur du monde, tout entier dévoué à son cadre de vie. L’oiseau blanc est un roman sensible et contemplatif à lire contre vents et marées.

Librairie Le Livre dans la théière – Rocheservière (85)
La force de Cathie Barreau, c’est la puissance de ses phrases et de ses mots. Le texte renouvelle notre regard sur nos paysages. L’Oiseau blanc est un vrai coup de cœur régional.

Librairie Parchemins – Saint-Florent-le-Vieil (49)
J’ai passé un merveilleux moment à la lecture de ce roman. J’ai aimé l’ambiance, les descriptions du paysage, le personnage de Lucas et de ses amis, l’écriture ciselée. J’ai hâte de le faire partager.

Luce Guilbaud, écrivaine
Ces paysages que l’on traverse souvent sans s’arrêter puisqu’il « n’y a rien à voir », c’est Cathie Barreau qui leur donne vie, celle que l’on partage avec les personnages. La vie avec ses attentes, ses émotions, ses désirs, quand le caractère de chacun se révèle dans ses possibilités, l’amitié, les amours, l’inscription dans le temps et les mémoires. Les descriptions de ces paysages, leur atmosphère, tissent avec les évènements entre les hommes et les femmes du roman, entre les âges de chacun aussi, une trame particulière où l’on sent bien que choisir le lieu de sa vie n’est pas anodin. L’oiseau blanc est un roman parfois nostalgique mais chargé d’une énergie, d’une vitalité qui emportent. Un roman réaliste autant que poétique. (+ lire)

Jean-Claude G., lecteur
C’est très beau, j’ai pris beaucoup de plaisir en compagnie de la tribu qui peuple l’histoire. C’est à la fois apaisant et en même temps tourmenté, à l’image du décor. C’est un livre de silence, les dialogues sont toujours brefs. C’est un livre de regards et d’intérieurs. (…) J’ai trouvé magnifique la présence de cette « famille atypique  » autour de Lucien. C’est un très beau roman, sensible. Trouver la paix avec le passé pour peut-être prendre son envol…

Marie-France  L., lectrice
J’ai complètement plongé dans votre marais, ses habitants sont devenus mes amis !

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