Le Cahier bleu, Marie-Hélène Bahain

août 2019
95 pages
14 x 22 cm
imprimé en France
ISBN 978-2-490364-14-5

14,00

Description

Résumé

La petite Hélène de La Marelle a maintenant l’âge d’entrer au collège. Après un été d’insouciance, c’est désormais la ville et l’internat. Le temps des découvertes, des amitiés, du corps qui change, des lectures captivantes et des premiers écrits.Tant à découvrir et tant d’interrogations.

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L’auteure

Marie-Hélène Bahain vit dans la région nantaise, là où elle est née en 1949, au bord d’une rivière, dans une vaste et vieille maison bercée par de grands arbres. Elle est l’auteure de romans et récits publiés chez Diabase, L’amourier et Terres du couchant, L’œil ébloui. Son écriture tente d’approcher l’énigme des êtres et plus particulièrement ce qui se tait derrière les mots. Elle a contribué à la création et à la vie des éditions L’escarbille (1997-2011) où s’est investie sa passion pour la littérature.


Extraits

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« Elle n’interroge pas pour savoir comment la rentrée va se passer. Elle voit les événements se mettre en place peu à peu. Les valises qu’on remplit, une grande, une petite, et le cartable. La grande restera au pensionnat jusqu’aux prochaines vacances d’été et la petite servira pour les allers et retours dans l’année. (…) Elle regarde sa vie enfermée et elle a l’impression que, désormais, elle ne sera plus d’ici. Elle est contenue là pour être déposée là-bas dans un lieu inconnu, une année entière, l’éternité. »  


Ce qu’on en dit

Libraire La vie devant soi – Nantes (44)

Comme elle est douce cette langue qui parle du passage de l’enfance à l’adolescence, comme elle est douce cette mélodie de la mélancolie, de l’éloignement, comme elle raconte de façon tendre-amer les petites choses belles et tristes d’une enfance simple et solitaire, comme elle parle avec justesse, cette langue, de l’entrée en écriture, de l’école comme lieu de rencontre de soi en tant qu’être de lettres et de fictions . Un texte beau et lancinant, comme une petite musique de fin d’été, d’éclosion du corps et des rêves.

site Mobilis

L’auteure raconte sans jamais tout dire. Son récit prend forme dans cette pudeur ou cette impossibilité. Sa puissance est de forger dans les mots et l’usage de la langue une issue à nos silences fondateurs, une représentation possible de notre rapport à nous-même, aux autres – rapport souvent brisé ou obscurci par les aléas de la vie. Ce roman aux atmosphères différentes, réunies par la qualité de l’écriture et la précision des détails que l’on retrouve tout au long de l’ouvrage, nous fait savourer un mélange de lucidité sombre et de conscience aigüe des rapports humains.

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