Fontaine, autobiographie de l’urinoir de Marcel Duchamp, de Teodoro Gilabert

2017
80 pages
14 x 22 cm
imprimé en France
ISBN 978-2-9541432-9-3

15,00

Description

Résumé

Cent ans après le refus de son exposition à la Société des artistes indépendants de New York, l’urinoir de Marcel Duchamp se raconte…

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L’auteur

Teodoro Gilabert, né en 1963 à Valence (Espagne), vit au bord de l’Atlantique. Auteur d’une dizaine de fictions publiées, entre autres, chez Buchet Chastel, il bâtit une œuvre romanesque tout particulièrement inspirée par l’art et les artistes ; plasticiens (Martial Raysse, Marcel Duchamp, Yves Klein, Kandinsky) ou musicien (Bob Marley). Géographe de formation, il est l’auteur d’une thèse de doctorat sur la géographie de l’art contemporain en France (2004). Il enseigne l’histoire et la géographie au lycée de Pornic.


Extraits

→ Cliquez ici pour lire quelques pages

« Je voyais mal monsieur Duchamp fabriquer un urinoir en faïence dans son studio. Ah oui, je parle beaucoup, mais j’ai omis de me présenter. Je suis un urinoir — certains grossiers personnages disent une pissotière —, un modèle à dos plat Bedfordshire, très classique, fabriqué par la J.L. Mott Iron Works, à Trenton, dans le New Jersey. J’étais manifestement devenu une œuvre d’art, grâce à cet homme héroïque venu de France en évitant les torpilles des sous-marins allemands pour me libérer de mon showroom de la 5e avenue. »

→ Le comédien Yves Arcaix lit un extrait


Ce qu’on en dit

Le Courrier de Genève

Mêlant humour et érudition, Teodoro Gilabert livre une délicieuse autobiographie du fameux ready-made de Marcel Duchamp. Teodoro Gilabert pose sur l’univers de l’art contemporain un regard documenté et malicieux. Mais l’humour de son bref Fontaine n’empêche pas l’empathie. Rapide et directe, son écriture reflète la sincérité touchante de l’urinoir, cet enfant abandonné qui rêve de reconnaissance… Une fable audacieuse et réussie.

Site Sortie de secours

Vous connaissez l’expression “Et mon cul, c’est du poulet” ? Et bien, à la manière de cette charante formule du meilleur goût, vous en conviendrez, voici un livre drôle, érudit et subtil qui pose haut et fort cette question : “Et mon urinoir, c’est de l’art ?” En donnant la parole à l’œuvre elle-même, Teodoro Gilabert aide le lecteur à mieux saisir la démarche subversive de l’artiste, à savoir remettre en cause l’identité d’une œuvre d’art. En créant de nouvelles perceptions par le détournement de l’objet, il interroge le monde de l’art sur ses dogmes poussiéreux.

Site Soubresaut

Teodoro Gilabert ne se restreint pas à une recherche documentée de l’œuvre, mais lui insuffle un regard et une réflexion existentielle, lui donne une autorité. De l’objet à l’œuvre d’art, Fontaine est ainsi le récit d’une forme intelligente qui n’a de cesse d’interroger son rapport à l’artiste et à ses copies. Avec beaucoup d’humour et une appréciable concision, Teodoro Gilabert propose aux éditions L’Œil ébloui un ouvrage original et audacieux, cent ans après le refus de l’urinoir lors de son exposition à la Société des artistes indépendants de New York.

Site Mobilis

Teodoro Gilabert a justement la bonne idée de la lui donner, la parole, à cet urinoir nommé Fontaine. Et là le profane que je suis, un peu moins maintenant, découvre que Marcel Duchamp est un artiste subversif ; que ses ready-made, auxquels appartient l’urinoir, questionnent l’objet d’art, le désacralisent ; que ce Fontaine est devenu un jalon incontournable (et introuvable, du moins l’œuvre originelle) de l’histoire de l’art…

→ La chronique audio d’Amandine Glévarec

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